vendredi 10 octobre 2008

Passion Design

LE DESIGN UN ART APPLIQUÉ

1- INTRODUCTION AU DESIGN
Le Design est une discipline visant à rendre concret une pensée, un concept ou une intention en tenant compte des contraintes fonctionnelles, structurelles, esthétiques, didactiques, symboliques, techniques et productives.

Il semblerait que l’étymologie du mot DESIGN provienne du français dessein (projet, intention) et dessin. A partir du XVIII ème siècle, les mots dessin et dessein prennent des sens distincts. Le design signifierait donc à la fois projeter et dessiner.

1-1 La naissance du Design en Allemagne
La naissance du Design peut être attribuée à Peter Behrens architecte allemand né en 1868. Au début du 20ème siècle (1906) il devient, en même temps enseignant aux beaux-arts et conseiller artistique des usines AEG pour lesquelles il dessine, ses ateliers, son logo, ainsi que des appareillages électriques. C’est la 1ère démarche réelle de Design Global. En 1919, 2 architectes allemands, Walter Gropius et Ludwig Mies van der Rohe créeront l’école du Bauhaus. Une école qui sera la synthèse de tous les arts. La philosophie de cet enseignement « le beau et l’utile pour tous dans la vie de tous les jours. » Cet institut verra arriver de grands noms en qualité d’enseignants, Marcel Breuer architecte, Vassily Kandinsky peintre, Paul Klee* peintre et premier théoricien de la couleur, Johannes Itten peintre également, qui créera et développera la théorie sur les 3 couleurs primaires, pour ne citer que les plus prestigieux. En 1933, l’école fermera ses portes à cause du nazisme, qui voyait là un foyer de contestation, produisant un art subversif, voire dégénéré.

1-2 Le Design aux États-Unis
Installé aux Etats-Unis en 1919, Raymond Loewy né en 1893 à Monaco, graphiste et dessinateur industriel écrit « la laideur se vend mal. » Ayant démarré comme étalagiste puis illustrateur pour Vogue, il obtient un premier contrat pour relooker une machine à copier pour Gestetner. Il est le créateur et la figure emblématique de l’esthétique industrielle.
Son coup de génie, il redessine le paquet de cigarettes Lucky Strike où, pour la première fois, la marque et le logo se retrouvent sur les 2 faces du paquet. La marque sera identifiable quelle que soit sa position. Le design devient communicant. Puis viennent diverses créations, pour BP, Shell, Studebaker, la station orbitale Skylab, ainsi que l’aménagement du Concorde, ce qui contribue à sa renommée mondiale.

1-3 Le Design en France
En France, l’impulsion est donnée par Jacques Viénot, plasticien et homme d’affaire, qui crée en 1950, l’Institut d’Esthétique Industrielle. Dans un même temps, des architectes de toutes origines, dessinent et créent des objets usuels et du mobilier. Quelques grands noms qui auront une très grande influence dans le monde entier et notamment en France, Le Corbusier, Marcel Breuer, Charlotte Perriand, Alvar Aalto, Charles et Ray Eames.

Puis à partir des années 1955, Jean Prouvé, Pierre Paulin, Roger Talon, Jean Parthenay, Philippe Stark, etc…


2- LE MOBILIER
Le mobilier, par sa fonction première est lié à une action, s’asseoir, travailler, se reposer, ranger, etc. Il est l’élément principal qui redonne ou sublime une valeur au contenant d’une architecture. Il crée un rapport d’échelle homme / objet, parfaitement assimilable et rassurant.

Dans des pièces monumentales, possédant une grande hauteur sous plafond, le mobilier installé étant une succession de volumes, il assure une transition « assimilable » entre l’échelle humaine et le volume global. C’est ce rapport, qui contribue à ce que l’utilisateur ou l’occupant se sente bien. Il s’approprie l’espace. Une pièce vide à vivre vide de tout mobilier peut être oppressante, c’est ce que l’on appelle en terme technique « la psychologie de l’espace. »

2-1 Le mobilier dans la Préhistoire
Les premiers mobiliers naissent avec la préhistoire. En premier lieu, c’est le stockage. D’abord un trou creusé à même le sol, puis plus tard, avec la fibre végétale tressée, on fera des paniers, des urnes, des sacs. L’homme, passant d’une culture de la cueillette à celle du chasseur, se déplaçant, il affinera les contenants plus résistants avec les peaux. La découverte et l’utilisation de l’outil vont engendrer un développement considérable des accessoires.

2-2 De la Renaissance à naissance du style
La première table assemblée verra réellement le jour la Renaissance. Auparavant elle n’était faite que de tréteaux supportant un simple platelage en bois.

A chaque époque, correspond un style,. parce que les usages, et les conditions de vie ou les besoins évoluent.

Lorsqu’on analyse un siège Louis XV, qui est devenu un style, que d’essais, que de tâtonnements pour arriver à cet ensemble harmonieux. C’est le temps qui crée le style. Un des paradoxes, lorsque l’on compare ce type de siège avec ceux d’aujourd’hui, il est jugé inconfortable.
Nous ne nous asseyons plus aujourd’hui comme il y a 3 siècles. Nous ne portons plus d’épée. A toutes les époques, chaque style s’inspire des expériences antérieures pour améliorer, modifier, et créer du nouveau. Le Louis XV, par exemple c’est le mobilier contemporain de l’époque, comme aujourd’hui les créations de Ron Arad, Eero Saarinen

2-3 Le mobilier contemporain
La première industrialisation du siège est due à Michael Thonet (la fameuse chaise bistrot.) Michael Thonet (1796-1871), né à Boppard-sur-le-Rhin, s'installe comme menuisier ébéniste en 1819. Il met au point une méthode pour courber le bois au début des années 1830. Il s’affranchit des méthodes artisanales, imposées par les corporations à l’époque très influentes. Il crée son usine à Vienne en 1853.


3- LA RENCONTRE DU MOBILIER ET DU DESIGN
Comme évoqué plus haut, vers les années 20, des créateurs architectes venus du Bauhaus, s’investissent dans la création de mobilier. Les concepts se démarquent du mobilier traditionnel dit d’ébénisterie. Ils sont réalisés avec un minimum de matériaux. On voit alors apparaître outre le bois, du cuir, du métal, et plus tard des matériaux de synthèse. La prouesse était, de concevoir des produits aussi confortables que les meubles classiques, sinon plus. Entrent alors dans les concepts, des notions d’ergonomie, d’industrialisation.

Parallèlement, à cette tendance, amorcée un peu avant les années 20, d’autres créateurs, s’inspirant de la grande époque du compagnonnage, inventent du mobilier haut de gamme dit décoratif. Ils ne veulent pas simplement faire de l’utile mais ajouter du rêve, tout en conservant la notion de confort. Des grands noms tels Hector Guimard, Jules Leleu, Ernie Mac Intoch, Rullmann sublimeront l’art du mobilier décoratif.

Aujourd’hui tout est ouvert. Certains mobiliers ne sont que des clins d’œil et n’ont pas de fonction utilitaire. Ils sont des objets décoratifs, des sculptures. L’émergence de nouveaux matériaux engendrent de nouvelles formes, dont beaucoup ne sont que des recherches fondamentales.

L’histoire ne retiendra que ce qui a le mérite d’être retenu comme cela a toujours été.

Pour conclure, le Design, est un art appliqué dans lequel tous les composants de la société moderne industrielle sont impliqués. Sans la technique, sans la maîtrise des coûts, sans la recherche fondamentale, où doivent être associés, créatifs, plasticiens, techniciens, scientifiques et économistes, le Design ne serait qu’un épiphénomène sans grand intérêt, voué à terme à sombrer dans l’oubli.


Jean-Louis Giron

*J’ai eu la chance d’avoir eu comme enseignant, au cours de mes études, Henri Pfeiffer Chromatologue, qui fut élève de Paul Klee au Bauhaus.

dimanche 28 septembre 2008

Passion musique




Histoire d'un challenge

Cet hiver au PSP (Patronnage St Pierre où nous jouions quand nous étions gamins), lors de la Brocante annuelle, Victor, Directeur du Théâtre de Ménilmontant avait demandé à François et à moi-même, puisque nous étions libres et dans le secteur, de passer avec nos outils ; nos instruments quoi, pour pousser la chansonnette et clôturer ainsi le traditionnel repas de l’amitié. Ce que nous avons fait de bonne grâce, comme ça, au dessert.

Ce fourbe de Victor après avoir écouté ces quelques échantillons musicaux nous propose un truc de fou, remonter sur scène mais au complet cette fois, tous les 4 ! Nom d’un chien, tu parles d’un truc toi ! On se regarde avec François et on lui dit chiche. On souhaite quand même en savoir un peu plus. Il nous dit qu'il verrait bien cela en ouverture du 2ème Estival de Ménilmontant de juillet. Bon ben il va falloir s’y coller. La dernière fois que nous sommes montés sur scène, c’était en 1977 pour le centenaire du Patro.
Ce même jour Victor nous demande également de chantonner, histoire de donner un autre aperçu in situ – au théâtre – pour la fête de la Saint Jean Bosco. Re Banco. On l’a fait. Nous n’étions que deux mais la prestation était semble-t-il correcte.

Je passe sur tous détails des échanges de mails, entre nous quatre et Victor pour la préparation. Les choix des morceaux, leur ordre, le minutage, l’affiche, etc. Bref il fallait structurer tout ça. Etape par étape cela se construisait mais en virtuel. François étant le synthétiseur. Créations d’un livre de bord, cahier technique et tout le toutim.

Entre temps je me suis permis de contacter Hugues Aufray et le conviais à venir pour le 4 juillet en qualité d’invité d’honneur. Normal pour moi, car 60% des morceaux sont extraits de son répertoire. Le lendemain du contact il me téléphonait ! Dingue ! Nous sommes quasiment restés une heure à dialoguer au téléphone. Je lui avais dit, en substance que la chanson, pour mes frères et moi, c’était du partage. Là dessus nous nous sommes rejoints puisque cela a été toujours sa ligne de conduite pour mener sa carrière, en dépit des modes. Là c’était trop ! Surbooké il n’est pas venu mais attend « dixit » une copie l’enregistrement. Il devrait nous recontacter, histoire de se rencontrer en vrai. Sympa le Hugues, l’était pas obligé !

Puis le temps passe ; le 4 approche. C’est quasi au point. Nous n’avons répété ensemble en réel que 2 jours et demi. Victor lui a fait ça en grand ! Sono, éclairages de pro et, s’il vous plaît, 3 caméras pour enregistrer cette soirée.

Le soir tout est prêt, les gens sont là ! Environ 280 à 300 personnes. Dingue. Un grand merci à tous, aux frangins, et tout particulièrement à Victor sans qui cette histoire n’aurait jamais été écrite. On le refera ? Qui sait ? …




Dessins et aquarelles

Diffrentes études et recherches, ici quelques uns de mes croquis de nus montrant différentes approches graphiques.



Suivi de quelques paysages et autres,


















samedi 27 septembre 2008

Faits de société

Journalistes people?

La télévision connaît depuis quelques temps une "peopolisation" de plus en plus envahissante des journalistes. Et, quelques-uns, même s'ils s'en défendent, y courent à grandes enjambées. Pourtant ils s'en défendent. Ben tiens ! Seulement ils ne sont pas mécontents de faire la une des journaux. Ce sont devenus des stars show biz. Quelle dérive et pour quels résultats ? Une augmentation notoire du compte en banque sans doute. Bon pourquoi pas. Là où le bât blesse, c'est que chacun revendique une éthique sans faille. Nous sommes des pros etc... mais allez, sans doute ils y trouvent leur compte. Hélàs pas pour le bien de l'info ou de la qualité. On mélange les genres et c'est dommage.

On a la télé qu'on mérite en fait.